mardi 7 janvier 2014

TEENAGE DREAM II


Bien le bonjour mes chers petits lapins!


J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour la suite de mon teenage trip!

Oui Chandler, je suis encore motivée à afficher ma laide tête d'adolescente et tout cela sans honte.

D'après les nombreuses réactions que j'ai eu via Facebook j'ai remarqué avec bonheur que la première édition de cet article vous a fait rire, mais aussi ramené à cette période magique qu'est l'adolescence. C'est bien, vous riez tout autant que moi de ce moment obscur de votre existence. Vous avez droit à mon amour pour m'avoir prouvé que je ne suis pas la seule à rire grassement des que je repense à mes quatorze ans rythmés par des "mes parents me saoulent à dix-huit ans je fais ce que je veux de ma vie et je me fais tatouer"!
BREF.
Pour introduire cette suite je suis obligée de vous rappeler le contexte des choses :
Je viens de passer une année de troisième chaotique pour pouvoir retrouver un niveau scolaire respectable et ainsi entrer dans ce fameux BEP Couture flou où je rencontre des personnes exceptionnelles qui font encore partie de ma vie (K-Lu-Lo-Nau c'est pour vous) et JE BOUFFE.  Genre beaucoup trop. Mais c'est pas grave car j'ai mes amies, mes cours me plaisent et la vie est plus ou moins belle. A cette époque tout me semble possible et je comprend que si je le veux moi aussi je peux devenir Lolita.
Mais avant d'entrer dans les détails je dois t'expliquer, cher lecteur à grandes oreilles, les deux cataclysme qui ont changé ma vie A JAMAIS. (oui, carrément)















A cette époque Freddie Mercury est entré (oh?) avec une violence folle dans ma vie. Enfaîte un jour je suis tombé sur une biographie sur cet artiste à la médiathèque. J'ai commencé à lire ce bouquin en me disant "on va voir ce que ça donne" et j'ai ainsi découvert un homme vraiment extraordinaire, d'une gentillesse et d'un talent extrêmement rare. J'ai tiré de très bonnes leçons de cette lecture et me suis imprégnée de la musique de Queen comme jamais. C'était vraiment merveilleux. Cette "rencontre" avec Freddie m'a permis d'avoir une confiance en moi que je n'avais jamais eu avant...ce qui m'a permis d'aborder une tête affreuse d'adolescente rebelle sans honte. Merci Freddie.

Et ensuite il y a eu Indochine. Ahhhh, Indochine. Je les aimais déjà beaucoup, mais allez savoir pourquoi, mais à ce moment de ma vie ça a été une véritable explosion d'amour! J'écoutais l'album Dancetaria en boucle, j'aimais les paroles d'ado qui gueulent comme dans Manifesto et je me sentais plus libre que jamais quand j'écoutais Indochine. En gros ça fait six ans que j'écoute Indochine jour et nuit et ce groupe m'a apporté (et m'apporte encore) énormément de bonne chose!
Bon, à cause de ce groupe je me suis trimbalé bien deux ans avec une croix Indochinoise fait à l'arrache au eyes liner noir sous l’œil, pour ça je les maudits.

Genre ça. Beurk. 

Maintenant que tu sais que ces deux monuments m'ont retourné la cervelle à cette époque il faut que tu saches une chose de très importante :
Moi à l'époque je ne jurais que par les Vans.
MAIS SI TU SAIS. Les Vans, ces baskets de skateurs qui étaient trop swag en 2004! Ben moi je les ai portées de 2004 à...2011. Honte à moi. Sache qu'à cette époque je ne portais QUE DU NOIR. Le visu coloré était bien loin de moi (le trip Drag Queen encore plus) et je m'habillais chez les mâles parce que à force de bouffer comme un tas avec les copines je suis devenu ce qu'on appelle un pachyderme. Amen.

Et comme je te le disais, je portais
cette horreur SANS HONTE.
Les fameuses Vans. A l'époque je ne
portais pas de pantalons colorés hein
j'ai fait cette photo la semaine dernière.













A cette époque mes cheveux ont connus une véritable révolution que je regrette amèrement aujourd'hui :
LA DÉCOLORATION.

J'étais une folle. Je voulais que mes cheveux soient blancs et...j'y suis malheureusement arrivé. Tout le monde adorait, moi aussi, mais avec le recul je bénit le jour où j'ai décidé de raccrocher la décolo'. J'ai aussi fait beaucoup de mal à mes cheveux à coups de ciseaux, de fer à lissé et de laque un peu trop puissante.
(Les photos ne sont pas dans l'ordre et en bordel. Mea culpa.)


Après la première décolo.
Etoiles sous les yeux.
Air niais.
PUTAIN DE KIKOU ENCORE.
Après quelques décolos.
C'est mooooche.


Et ma tête de macaque.


Trop de kilos en trop.
Pas de style. Cheveux trop blancs.
J'AIMAIS CA MOI LA FRANGE TROP LONGUE.
Je prenais le chapeau d'une poupée laide.
JOUES ÉNORMES.
La hime cut. BERK.
Puis les anglaises sont arrivées.
LES REBIQUES. Pyjama chausson matériaux.
Mana derrière. Plein de décolos dans la tête.








































.          .          .
.          .          .
.          .          .

T'as toujours le mot juste Dean. Du moins la tête juste...Enfin...

Puis un jour j'en ai eu marre d'être un gros tas moche. Alors j'ai fais attention à ma ligne.

M'voyez.
Et depuis je me sens de mieux en mieux dans ma peau ainsi que dans ma tête, heureusement!
Ainsi s'achève cette rétrospective sur mon adolescence. Je suppose que tu as moins rigolé que pendant la première partie de cet article, mais je me devais de respecter ma promesse et de t'offrir ces FABULEUX moments de ma vie sur un plateau.
Je te laisse avec une photo qui représente parfaitement mon évolution et...

... LE FAIT QUE  J'AI TOUJOURS AUTANT DE MAL AVEC LE POLITIQUEMENT CORRECTE.  (et que ça m'amuse de faire un peu ma rebelz)

J'aime toujours les photos salle de bain. On va dire que ce doigt est ma façon
de dire au revoir à mon passé en souriant (voui, cette bouche en forme de cul de poule
est un sourire) et surtout un geste qui, ma fois, me correspond assez bien.

Bisous sur votre fesse, mes petits lapins. 

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