dimanche 29 décembre 2013

Pourquoi la couture?

C'est en troisième que tout s'est joué.
J'ai laissé de côté la pseudo rebelle que j'étais et je me suis mise à bien travailler pour m'assurer une place dans le lycée que je convoitais.
Je voulais apprendre la couture et j'allais l'apprendre coûte que coûte. 


Oui, la couture. Mais pourquoi la couture ?

Je pensais que j'allais être autant swag en devenant couturière, sisi.
Parce que le Lolita.
A l'époque je rêvais déjà de Lolita depuis bien longtemps, mais comme beaucoup de personnes je n'avais pas les moyens de m'offrir les robes de mes rêves. Qu'à cela ne tienne. Si je ne pouvais pas porter des robes Lolita de qualité, je pouvais toujours les réaliser. 
J'hésitais malgré tout à me lancer vraiment là-dedans. Mes parents voyaient d'un mauvais œil ces études et j'avais peur de m'imposer. 
Mais un fameux 2 juin 2008 un de mes professeurs est venu me voir pendant la récréation de dix heures. C'est de là que la couture est devenue une réelle évidence. Mon professeur est donc arrivé en me disant « Ton chef spirituel est mort hier. » 
C'est ainsi que j'ai appris la mort de Yves Saint Laurent.
Cette annonce m'a laissé de marbre. Je connaissais Yves Saint Laurent, mais jamais je ne m'étais penchée sur son travail, trop occupée à baver sur du burando Lolilesque. 

Le soir-même j'ai fait des recherches et j'ai compris deux choses :

Que l'être humain est capable de réaliser bien des merveilles.
Et que j'étais une putain d'inculte à la con.  (rien que ça.)

Du coup peu de temps après j'ai fait ma première robe à l'arrache. So MmM.


J'ai obtenue mon brevet haut la main et je suis entré dans l'école que je convoitait tant.
 J'ai donc intégré un BEP Couture Flou. (et je me la pétais, wesh.)
A ce moment j'ai appris une nouvelle chose : que j'étais une plaie en couture.
Déception totale.
J'ai passé mes deux années de BEP à faire de mon mieux pour m'améliorer et je me suis finalement rendue compte que j'avais des capacités bien cachées sous une bonne couche de fainéantise.
En bac je me suis révélé être une couturière assez débrouillarde et en stage j'étais devenue carrément bonne.

J'ai réalisé plusieurs bricoles tout le long de ma scolarité comme des pantalons, des robes, des jupes, des vestes et j'en passe. Au lycée on nous demandait souvent de faire des vêtements assez classiques.
Comme cette petite jupe porte-feuille réalisée en BEP. 
En stage c'était tout autre chose! J'ai eu la chance de tomber sur une maître de stage qui a tout de suite perçut mon envie de réaliser des vêtements excentriques et un peu hors du commun. De plus elle adorait le Lolita... Imaginez sa tête quand je lui et proposé de réaliser une robe Lolita. C'était de la folie, la foire à l'atelier, la joie absolue. Ce qu'il y avait de GÉNIALISSIME avec cette couturière c'était le fait que je réalisais l'intégralité de mes vêtements de façon artisanale. J'ai entièrement doublé une veste à la main avec l'interdiction formelle d'utiliser des techniques de couture industrielle qui sont, il faut le dire, plus rapides (et plus chiantes).C'était le paradis.
La veste "Jocker" entièrement doublée à la main
Robe Lolita avec des arrondis au col et au bas de la robe.
La qualité de la photo est médiocre, mais il m'est impossible
de refaire une photo aujourd'hui, la robe est devenue beaucoup
trop grande !  (the légende)


J'ai bien entendu d'autres vêtements réalisés par mes doigts délicats bien rangés dans mes placards, mais pas de photo de ces derniers sous la main (et une flemme non dissimulée rien qu'à imaginer une séance photo pour ces derniers. Pardonnez-moi.)

Il m'arrive aussi de réaliser des petites bricoles comme des sacs ou des petits cadeaux de Noël comme des étoiles ou des chauffes-mains. Je dois avouer que ces derniers temps je n'ai pas réaliser grand chose en couture mis à part une petite robe noire très classique avec une encolure bateau pour le nouvel an!
Je vous laisse avec un des sacs de la collection "Gnuh" (quel joli nom) qui  est sans doute le sac le moins facile à accorder avec tout et n'importe quoi sauf si on s’appelle Kiki!

A plus mes petits lapins!

Et n'oubliez pas!

Tout commence avec les rêves ~




vendredi 8 novembre 2013

Une parade et puis s'en va ...

Indochine, c'est plus 30 ans de carrière, 12 albums, des milliers de fans et une première fois.
Ma première fois. (pas de fesse, pervers.)
Je n'avais jamais assisté à un concert de toute ma vie. Combien de fois ais-je fait des pieds et des mains à mes parents pendant ma noble adolescence pour pouvoir aller voir des groupes assez médiocres comme LM.C, Moi dix Mois et autres An Cafe en live ? Et combien de « NON» fermes et aussi glacials que des misters freezes oubliés dans le congélateur depuis 1995 me suis-je pris dans la gueule? Bien trop, enfin c'est ce que je pensais jusqu'à maintenant.

Pour moi les concerts ont toujours été une bête noire source d'angoisses et de fantasmes à la fois. Le genre de truc mystérieux et inquiétant qu'on a malgré tout envie d'apprendre à connaître. Mon adolescence est passée et un petit groupe que j'ai toujours eu au fond de mon cœur a commencé à prendre beaucoup de place dans ce dernier. Adieu groupes de visual kei pour gamins, je garde avec moi X-Japan et de bons souvenirs, laissez-moi vivre cette vie qui me semble meilleure.
Laissez-moi vivre cette vie Indochinoise.

Depuis plusieurs années Indochine fait entièrement partie de moi. Ils sont là au quotidien, dans tous mes fais et gestes. Ils étaient présents pendant mes moments de joies, de tristesse et de doute. Depuis quelques temps l'idée d'aller les voir en concert me taraudait l'esprit. Mais voilà, les concerts. Bête noire de mes cauchemars. Source d'angoisse et de crises de larmes stupides et infondées. Sans le soutiens d'une amie je ne me serais jamais lancée dans cette petite, merveilleuse et surtout intense aventure.
Bref.
J'ai vu Indochine en concert, le mercredi 6 novembre 2013 à la  Halle Tony Garnier de Lyon.




Nous sommes arrivées devant la salle vers 15h avec ma Koko. Après plusieurs heures d'attentes passées à m'enfiler des gouttes de fleur de bach pour calmer mon angoisse naissante, nous sommes enfin arrivées dans la salle. Nous étions sur le côté latéral gauche assez proche de « l'avancée » de la scène en forme de T dans la fausse, je dirais au cinquième rang. Je voyais l'intégralité de la scène, bref, pour un premier concert j'étais affreusement bien placée. Une véritable reine de Saba.

Le moment de la première partie ne tarde pas à arriver et … Comment dire pour bien dire ? Ne disons rien, ça vos mieux ! Non, plus sérieusement. La première partie d'Indochine était MANU, une chanteuse rock fort sympatrique. Ce que je n'ai pas aimé chez elle ? Sa voix. Certes, elle était terriblement souriante, adorable au possible, mais cette voix... Non. Non je ne pouvais pas. Pour ce qui est du « son » je n'avais STRICTEMENT rien à redire ! Les mélodies étaient à tomber et je me surprenait à fermer les yeux pour profiter le plus possible des guitares qui me filaient parfois des frissons. Après quelques chansons Manu et ses musiciens (de talent) quittent la scène. Le staff d'Indo arrive pour retirer leur matos.

Et puis c'est l'attente.

Le temps passait lentement, s'en était presque dérangeant. Plus les minutes passaient, plus mon cœur s'emballait. C'est alors que les lumières s'éteignent, que la musique de fond s'arrête.
Ça commence.
Les garçons arrivent, tout le monde hurle, souris, sautent. Immanence joie dans la salle. Et moi je suis là, bouche-bée. Je reste coi face au groupe qui entame déjà « Black City Parade ». Ça me semble irréel. Koko ne tarde pas à me lancer un « Tu ne cris pas ? » qui me tire de mes pensées. Ils me subjuguaient et j'aurais pu passer des heures à les regarder sans bouger.
Je finis par commencer à chantonner (à hurler serait plus juste), levant de temps en temps mon poing en l'air au rythme de la chanson tout en remuant mon derrière en guise de danse. (pas de twerk ici). J'ai toujours l'impression d'être dans un rêve, mais une explosion me ramène directement à la réalité. Des canons crachent des confettis.(enfaite c'était pendant Traffic Girl. J'étais tellement secouée que je confond pas mal tout dans le début du concert, mea culpa.) Traffic Girl.  et  Belfast  s'enchaînent et j'avoue avoir « meumeumer » les paroles de ces deux chansons de l'album que j'ai toujours pris un malin plaisir à ignorer. Honte à moi. Nicola prend ensuite le temps de nous parler. Le groupe se fond sous cette pluie multicolore tendis que Nicola nous invite à entonner un « I've got a way to see » avec lui.





Et là de bonnes grosses musiques mythiques s'enchaînent.  La nuit des fées et  Kissing my song  s'enchaînent et se déchaînent pour mon plus grand bonheur. Vient alors le moment où les premiers accords de  Mémoria  se font entendre. J'ai hurlé comme un bœuf, trop heureuse d'entendre cette musique que j'ai longtemps bêtement dénigrée. C'était l'extase.

Avant de continuer sur les chansons je vais un peu parler du « décors » de la salle. Une grande toile était tendue derrière le groupe, sur cette dernière était projeté des images illustrant les musiques jouées, mais Indochine ont poussé la mise en scène à l’extrême. On avait l'impression que la toile s'étendait sur les côtés de la salle, encerclant cette dernière en projetant des images différentes selon les chansons. C'est avec joie que nous pouvions profiter tantôt d'un ciel étoilé, tantôt d'une belle danseuse asiatique tournant autour du publique. Le meilleur reste le moment où la toile s'étire, nous donnant l'impression d'être dans les bras de Nicola... C'était vraiment magnifique. *trouve tout beau et surprenant.*
Une photo vos mieux qu'une grande explication.

Revenons aux chansons ! Oui, cet article est complètement décousu/bordélique et tout ce que vous voulez, mais c'est exactement la même dans ma petite tête, mon excuse est donc des plus acceptables. Les musiques du dernier album se mélangent aux plus anciennes et c'est là que la musique que tout le monde attend arrive. J'ai demandé à la lune .
J'aime cette chanson, oh oui. Je l'aime de tout mon cœur, mais je dois avouer que le fait qu'elle soit directement utilisée pour « représenter » Indochine au même titre que  l'Aventurier  a tendance à.. Me mettre hors de moi. (oui, je m'énerve pour si peu, alors imaginez ma gueule quand j'ai entendu cette superbe chanson reprise par les Enfoirés... Oh, j'ai des remontées …).

On se souviens tous de la première fois où on a entendu cette chanson. Moi j'étais dans un magasin de vêtement avec mon père. J'étais petite et je le vois encore chercher du regard une chemise habillée pour je ne sais plus quelle occasion, chantonnant tout bas les paroles de la chanson. Je ne le lâchais pas des yeux, je sentais que quelque chose se passait en moi. Pour la première fois je ressentais de véritables sentiments, des sentiments assez fort pour me foutre les frissons. J'étais musicalement touchée. Oh, je captais à moitié le sens des paroles, mais le regard que mon père a fini par me porter a suffis pour me faire comprendre que cette petite balade allait nous lier à la vie comme à la mort.
« Je n'ai pas grand chose à te dire et pas grand chose pour te faire rire, car j'imagine toujours le pire et le meilleur me fait souffrir. ».

Quand les premiers accords de la chanson se sont fait entendre dans la Hall je me suis retrouvé en 2001, dans cette boutique à regarder mon père et là... Et là ça a été le drame. Je me suis mise à pleurer comme une cruche en me disant « Wow, le temps continue à passer et ça me fais toujours le même effet. ». J'ai mis tout ça sur la « magie » Indochinoise et j'ai séché mes larmes pour pouvoir chanter Tes yeux noirs  qui a eu droit à une petite adaptation un peu plus rock des plus agréables.

Collège Boy  m'a aussi énormément touchée.Non, je n'ai pas pleuré, mais j'ai trouvé que la musique était extrêmement puissante en live. Il y avait vraiment des garçons et des filles en colère et des poings levés. Le fait que les images du clip soient balancées seulement vers la fin de la chanson ajoute à cette puissance un petit truc de folie.


Illustrons un peu tout ça.

On a ensuite eu droit à d'autres musiques plus anciennes qui mettent bien le feu au derrière. Marylin, Canary Bay, Des fleurs pour Salinger, 3eme Sexe, Trois nuits par semaines, Alice & June, Playboy, L'aventurier (obligatoirement), mais aussi Le lac et A l’assaut à la guitare sèche, bref, c'était parfait.

Ce que je retiens de ce concert c'est bien l'ambiance de folie qui s'installe quand les garçons arrivent. Ils mettent le feu à la salle très rapidement avec leur énergie de folie. Nicola, malgré son genoux éclaté (mon pauvre petit) a sauté de partout, est venu plusieurs fois à la rencontre du publique pour le grand plaisir des plus courageux qui avaient encore la force d'aller se faire éclater contre la scène en espérant toucher la main de Nicola... Les petits fous de service à qui on gratter la place quoi ~

* * * *

C'est à refaire.
Je le refais le 21 mars 2014.

Je vais bander pour la deuxième fois de ma vie.
Oui.
Indochine font bander les filles. (Paye ta finesse)
Mais quoi? C'est la première fois de me vie que je suis aussi heureuse, roh.

On était à droite de la photo, mais invisibles, sisi.




jeudi 7 novembre 2013

Dis-moi François...

Gokinjo Monogatari est un manga qui m'a permis d'avoir un autre point de vu sur les études de mode que je suivais à l'époque où j'ai découvert ce manga. Je dois avouer que grâce à lui j'ai compris que j'avais beaucoup de chance de suivre cette formation. Mais ce n'est pas de ce manga dont je vais vous parler aujourd'hui, mais d'un de ses "personnages".

Je vous présente Pî-chan accompagnée de son fidèle ami, j'ai nommé Petit François.
Pî-chan et François le petit lapin.

Je suis totalement fan de Pî-chan que je trouve amusante, mais le personnage qui a fait chavirer mon cœur est bien Petit François. J'ai rapidement eu envie de moi aussi avoir mon Petit François.
En bonne feignasse que je suis j'ai essayé d'en dégoter un sur internet... Mais ils étaient tous IGNOBLES.
C'est à ce moment que je me suis dit ces quelques mots :

"Mais voyons Kiki! Tu es couturière! A toi de faire ce Petit François! "
Mon cerveau s'est mit à fumer et mes mains à fonctionner. En une soirée deux Petits François ont vu le jour et je tiens à vous les présenter!
Ils se la coulent douce ces deux là...
Niveau patronage c'est très simple: Il m'a suffit de dessiner le corps de Petit François sur du papier cartonné ainsi que sa tête. Je n'ai gardé que la moitié du dessin (vous me suivez?) afin d'avoir un patron dit "au pli" ! J'ai monté la peluche, l'aie bourrée de ouate avant d'assembler la tête au corps à la main!
Pour ce qui est du visage je l'ai tout simplement dessiné au feutre... PAS BIEN POUR UNE COUTURIÈRE.
Je pense que les prochains Petits François qui verront le jour auront droit à un visage brodé dans les règles de l'art!

Et vous? Que pensez-vous de cet adorable petit lapin blanc?


FIRST

L'heure du premier article est arrivé. Par où vais-je commencer? Hier j'ai mangé des pâtes, des tagliatelles au basilic si vous voulez tout savoir. Je suis allé au travail et j'ai passé la soirée à créer ce petit blog tout en regardant une émission plus ou moins intéressante sur France 2.

RIEN DE BIEN (EXTRA)ORDINAIRE, ME DIREZ-VOUS.

Mais avoir l'idée de ce blog en songent à ce que je vais regarder à la télévision en rentrant à la maison et donner la vie à ce dernier devant cette même télé... Ça relève du miracle (ou pas).

Trève de plaisanteries. Je me présente.
Moi c'est Kiki, la meilleure de toutes les Kikis.
Tout juste âgée de vingt ans (ah la jeunesse...), je suis diplômée d'un BEP Couture Flou et d'un BAC Métiers de la mode et du vêtement et je suis actuellement en licence Lettres Modernes et Arts du spectacle. Oui, j'aime balancer mon curriculum vitæ, ça fait plaisir.
Ce blog sera destiné à mes petites créations, mais aussi à mon quotidien. Que ce soit musique, maquillage, cuisine, mode, parfum, télé, livre, séries TOUT Y PASSERA. Sur ce je vous souhaite une excellente visite sur mon blog! 


A très bientôt mes copains lapins!